Bonjour à tous,
Spécial réseaux sociaux pour ce 3ème « courrier d’Henri ». Voici mon point de vue sur ce sujet sensible.
C’est un nouveau monde difficile, virtuel qui peut vite devenir dangereux. Comment l’aborder?
N’oublions pas le bon côté des réseaux sociaux, un des premiers objectifs de leur apparition: partager des nouvelles, des coups de cœur, retrouver des personnes qu’on a perdu de vue depuis très longtemps, échanger des photos avec des amis ou la famille…
Depuis c’est devenu un moyen de communication qui fait partie intégrante de notre vie mais qui a vite fait de nous envahir et nous perturber si on ne se protège pas.
Je pense aux enfants, aux générations futures qui ne vivent que par et pour les réseaux.
Nos enfants et adolescents sont les premiers à les utiliser. C’est pour se montrer d’une toute autre façon, avoir un masque derrière un pseudo. Ce n’est pas leur vrai visage. Ils s’inventent une vie derrière un avatar.
Enlevons ce masque que nous créons sur ces réseaux à travers un avatar, un personnage qui ne nous ressemble pas. C’est tellement plus simple de se cacher derrière un pseudo pour pouvoir provoquer, critiquer sans être puni (dans un premier temps). Mais après cela qu’est-ce qu’il y a vraiment? Des personnes humiliées, choquées, détruites. Est-ce la vérité? Non, c’est trop facile.
C’est à nous parents de surveiller nos enfants, les protéger de cet univers diabolique, car pour certains cette addiction peut être très dangereuse et sournoise. On peut vite tomber dans l’excès à épier toute la journée qui fait quoi, qui poste où, quand, comment, combien…
C’est un accélérateur incroyable, fantastique mais qui demande une certaine maturité que tous n’ont pas.
Oui, comme beaucoup, je suis sur certains réseaux sociaux mais c’est plus pour des raisons professionnelles ou par envie de partager certains moments avec vous. Croyez mon expérience: il faut se méfier, se protéger, se blinder, garder son jardin secret.
Vivons avec notre temps, partageons nos expériences, nos voyages, nos coups de cœur comme nous le permettent les réseaux sociaux, mais blindons-nous et n’oublions pas d’aller à la rencontre des gens dans la vraie vie. Rien ne remplacera jamais une belle discussion (au coin du feu) avec des vraies personnes afin de partager de vrais beaux moments. La vie quoi!
J’attends vos réactions.
À bientôt,
Henri
Retrouvez les dernières interviews d'Henri Leconte ci-dessous:
Bonjour à tous,
Bienvenue sur le « courrier d’Henri ». Pour ce 2ème numéro on aborde un vaste sujet: comment rendre le tennis plus attractif?
On vient de vivre une période fantastique avec le trio exceptionnel Federer-Nadal-Djokovic. Roger Federer a pris sa retraite en septembre, Rafael Nadal est de plus en plus souvent blessé (mais attention à lui avec la saison sur terre battue avec un 15ème Roland Garros et un 23ème tournoi du Grand Chelem en point de mire). Novak Djokovic est lui au sommet de sa forme prêt à pulvériser les records et attend avec impatience les Alcaraz, Rune, Sinner…
À chaque époque on a eu des belles confrontations avec de fortes personnalités comme Navratilova, Evert, Graf, Seles, McEnroe, Connors, Agassi, Sampras, Safin, Ivanisevic, Becker… Ce sont elles qui ont fait évoluer le tennis, les mentalités, le règlement.
Le tennis est devenu encore plus performant, fantastique, professionnel, c’est maintenant un business. On en oublie presque que c’est un jeu, on joue au tennis. Chaque joueur est préparé comme une Formule 1 de façon extrême.
Tous sont tellement sous contrôle, dans une bulle, qu’on est presque heureux de les voir parfois vaciller, craquer, être un peu vulnérables à cause de la trop forte tension du match, d’une trop forte émotion…
On aime voir nos champion(ne)s au top mais on est rassuré de voir que derrière ces athlètes intouchables, il y a une sensibilité, un partage, qui ressort dans les moments intenses et nous montrent que ce sont des êtres humains au détriment d’un jeu, d’une personnalité qui se cache (exemple récent avec Djokovic submergé par l’émotion quand il gagne l’Australian Open en janvier).
Je remercie les Djokovic, les Tiafoe, les Kyrgios, les Monfils qui s’expriment sur le court. J’aime les voir vivre leurs matchs à fond en faisant participer le public, tout en restant évidemment dans les règles et le respect. Moi je veux voir un spectacle, ressentir des émotions, être surpris, rire… C’est grâce à des telles personnalités que le tennis reste attractif.
Alors comment avoir plus de spectacle sur le court, sans malmener notre sport (cf Coupe Davis)? Il faut faire évoluer certaines règles, comme vient de le faire Wimbledon, le temple des traditions, en mettant les doubles en 2 sets gagnants et non plus 3.
Pourquoi pas mettre les finales dames des Grand Chelem en 3 sets gagnants ? Programmer plus de doubles (hommes, femmes, mixtes) sur les grands courts en pleine journée? Mettre la première semaine du tournoi en 2 sets et la deuxième en 3? Tenter des modifications par petites touches, faire tester sur les tournois des jeunes.
Il faut communiquer, aller dans les clubs, drainer un public plus jeune, plus varié. Et pourquoi ne pas se servir des réseaux sociaux pour demander aux passionnés des idées? Je suis certain que ça marcherait.
J’attends vos réactions et vos idées pour rebooster le tennis!
À bientôt,
Henri
Bonjour à tous,
Bienvenue sur le « courrier d’Henri », lettre ouverte sur mes coups de cœur, qui reviendra régulièrement en fonction de l’actualité.
1er « courrier d’Henri » sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur et dont on parle à nouveau beaucoup ces derniers jours suite aux déclarations de Nicolas Mahut et de l’ex président de la FFT Mr Giudicelli: la Coupe Davis.
Chacun peut s’exprimer, défendre ses opinions mais force est de constater que donner les clés d’une telle épreuve, qui suscite beaucoup de passion, à un joueur de foot et un groupe financier qui ne connaissent strictement rien au tennis s’est révélé être une terrible erreur de casting, un véritable gâchis de 4 ans. Je comprends bien Nicolas Mahut, très grand joueur notamment de Coupe Davis, qui est en colère, déçu de ces années perdues.
La Coupe Davis c’est la version collective d’un des sports les plus individuels qui existe. C’est jouer en équipe et c’est surtout un honneur, un respect de pouvoir représenter son pays.
C’est une aventure humaine extra ordinaire qui a permis à des joueurs de se révéler (comme un Novak Djokovic quand il gagne l’épreuve et se libère totalement ensuite dans sa carrière), de se surpasser, de se sublimer. Il y a eu tellement de matchs exceptionnels qui nous ont fait vibrer!
Pour ma part la Coupe Davis à Lyon a changé ma vie. Par la suite nous avons eu la chance de la gagner en 1996, 2001 et 2017.
La Coupe Davis c’est aussi l’occasion pour le public de soutenir passionnément son équipe. C’est le véritable 3ème homme. On ne retrouve jamais une telle ambiance sur le circuit, même dans les tournois du Grand Chelem.
Bref la Coupe Davis c’est une épreuve à part qui permet à tous, public, présidents de club, licenciés, passionnés… de se retrouver, de se révéler et vivre un moment unique. C’est permettre aussi aux villes qui accueillent les rencontres de mettre un pays, une ville, une région en avant. Donner du rêve à tous, découvrir de futurs talents, créer une envie.
Il est évident que certaines fédérations ont + de moyens, de puissance pour organiser cette épreuve et c’est à la ITF d’aider les plus petites structures pour organiser un tel événement.
Quel avenir pour la Coupe Davis ? Pourquoi ne pas l’organiser tous les 2 ans, comme la Ryder Cup pour alléger un peu le calendrier très chargé du circuit?
Il y a des solutions pour redonner vie à cette si belle épreuve qu’est la Coupe Davis. Il faut la sauver.
À bientôt,
Henri
Dans le cadre du Tour de France des Territoires, projet lancé par la Fédération française de Tennis, les deux amabssadeurs Pauline Parmentier et Henri Leconte accompagné du président Gilles Moretton, étaient présents à Lisieux.
"Très belle journée de partage, de discussion avec des personnes dynamiques et passionnées. Merci à vous pour votre accueil, votre disponibilité et votre gentillesse."
Résumé en vidéo
Article
Nouvelle numéro 2 mondiale, Aryna Sabalenka remporte son premier titre du Grand Chelem en simple devant Elena Rybakina. Puissante, sachant mieux gérer la pression que ses adversaires et ayant su profiter des défaites prématurées des favorites, elle franchit un cap important et sera à surveiller toute cette année.
Historique, monumental... on ne trouve plus assez de qualificatifs pour parler de Novak Djokovic qui remporte son 10ème Australian Open - un record - contre Stefanos Tsitsipas et rejoint Rafael Nadal au nombre des victoires en tournoi du Grand Chelem: 22.
Malgré une blessure en début de tournoi, il a su hisser son niveau de jeu et s'est comporté en patron. N'ayant pas été autorisé à disputer ce tournoi en 2022, il a su dépasser ses appréhensions pour en faire une force et une formidable motivation qui lui ont permis de réaliser cet exploit.
On attend avec impatience la suite et notamment Roland Garros pour savoir qui de Rafa (blessé pendant le tournoi) ou Novak remportera son 23ème tournoi du Grand Chelem.
La tournée australienne a commencé pour la plupart des joueuses et joueurs avec en point de mire l'Australian Open, premier tournoi de Grand Chelem de l'année.
Qui succédera à Ashleigh Barty et Rafael Nadal? Si Novak Djokovic semble favori chez les hommes (il tentera de remporter son 10ème Australian Open, un record absolu), le tableau féminin est beaucoup plus ouvert: pourquoi pas une belle opportunité pour Caroline Garcia, nouvelle n°4 mondiale, qui a fait une exceptionnelle fin de saison 2022? Réponses dans quelques jours.
Retrouvez la chronique d'Henri #lavisdhenriaussie régulièrement durant la quinzaine sur ses différents réseaux sociaux.
Site officiel
Passionné d'automobiles depuis son plus jeune âge, Henri Leconte s'est rendu à la 100ème édition du Salon de l'automobile de Bruxelles. Invité par Car Avenue Luxembourg pour la journée presse, il a pu s'émerveiller devant ces voitures toutes plus exceptionnelles les unes que les autres.